Ludovic aime un bon ‘ceviche’ (poisson cru au citron), mais “pas n’importe lequel, le péruvien, qui est le meilleur” ou un bon américain frites mais “pas n’importe lequel, le ‘fait maison’, qui est le meilleur”. Souvenir d’un camp scout où on les lui a servi à toutes les sauces, il n’aime pas les haricots blancs, noirs ou rouges, bref tous les haricots, sauf s’ils sont verts ! Il pratique la natation (chaque semaine) et le vélo (là aussi pas plus de précision sur la périodicité), mais tranquille… Il aime la photographie, même si cela fait longtemps qu’il ne l’a plus pratiquée. Le voyage sera l’occasion de s’y remettre. A l’école, il aimait les sciences, mais pas les maths. Le métier qu’il voudrait faire : le même que celui qu’il fait, même s’il confesse : “Si je devais en choisir un autre, ce serait dans la coopération au développement”. Par contre, il ne veut pas de métier dans le domaine médical (encore un ! on dirait que c’est de famille !).
Il aime la franchise et déteste l’hypocrisie. Le voyage fait certainement partie de ses rêves les plus fous, mais à la fin de sa vie, il veut surtout pouvoir se retourner et se dire : “c’était quand même bien” et ne pas avoir de regrets (bon, c’est pas vraiment ‘fou’ cela, mais on l'accepte quand même !). Ce qui lui fait peur : “qu’il arrive quelque chose à quelqu’un que j’aime”. Il a envie qu’on dise de lui qu’il est gentil, mais en même temps, il ne veut pas qu’on dise que c’est un gentil. La nuance est dans l’intention du mot... (vous comprenez quelque chose vous ?!). Sa plus grande qualité : son ouverture et sa fiabilité (bon d’accord, j’en entends certains qui disent que, parfois, il oublie de sortir les vêtements du sèche-linge, mais est-ce que ça compte vraiment ?!). Son plus grand défaut : la mauvaise foi... parfois!
Ludovic part en Amérique pour les “mêmes raisons que ma femme”, en ajoutant que c’est aussi pour sortir de la routine, avoir un nouveau regard sur soi et sur le monde… et pour revenir et apprécier d’autant plus sa propre culture. Il veut surtout : voir un volcan en éruption, se balader entre des icebergs et “voir ma femme et mes enfants s’épanouir”. Sa plus grande crainte est qu’un problème de santé ou un problème technique les empêche de voyager. Son plus grand défi : lâcher prise et accepter de ne pas pouvoir tout contrôler (wouaaw, comme Edna, c’est y pas beau çà ?!). Pendant ce voyage, il veut réaliser tous ses rêves, comme cela il pourra en inventer d’autres ! Ce qui va lui manquer : “Ma famille d’abord, et ensuite tout ce qui se boit et se mange et qu’on ne trouve pas là-bas. Et sûrement la sédentarité aussi, parfois.”
Le logo de Ludovic : le deuxième A d’USHAWA - un arc qui entoure et qui protège, un regard bienveillant… et un objectif d’appareil photo. Et puis aussi... comment dire… sans vouloir être vexant… les trois poils sur le cailloux !