Un fois la décision prise, il fallait encore trouver la perle rare, qui permette de proposer 6 ceintures de sécurité et 6 couchettes, sans devoir démonter la table matin et soir (c’était le premier critère !).
Mais avant cela, il fallait maîtriser le jargon des camping-caristes : capucine, profilé, intégral, fourgon, porteur, cellule… du charabia pour ceux qui débarquent dans le milieu. Si je dois résumer, voici quelque raccourcis :
- capucine (le classique, avec un lit au-dessus de la cabine de pilotage – on a de l’espace mais ça consomme et c’est encombrant)
- profilé (comme la capucine, mais en plus aérodynamique, avec un lit qui descend du plafond – consomme moins mais il faut descendre le lit tous les soirs)
- intégral (carrosserie plus aérodynamique, et gain d’espace à l’intérieur)
- fourgon (la camionnette aménagée en motorhome, comme le célèbre combi VW)
Mais encore :
- le porteur (le véhicule sur lequel est construit le motorhome, souvent des Fiat, parfois des Ford, Renault, Mercedes, Iveco)
- la cellule (la partie habitable du motorhome, construit par une firme spécialisée, différente du porteur : Chausson, Burstner, Bavaria, etc.)
Une fois ces quelques notions assimilées (et bien d’autres !), nous avons défini le type de véhicule nécessaire à notre voyage :
- 6 couchettes permanentes
- Un porteur fiable, dont la marque est présente en Amérique
- Une mécanique pas trop récente, pour ne pas avoir de problème d’électronique ou de filtre à particules… bref que n’importe quel mécano puisse nous dépanner sans avoir le matériel dernier cri sous la main.
- Une autonomie en eau et en énergie
- Une cellule de qualité, qui tienne le coup sur les pistes... et avec 4 enfants à bord !
En résumé : la perle impossible à trouver !